On peut qualifier à juste titre comme l’a suggéré Eric Reppert de Vins Etonnants, ce vin d’ovni.Plusieurs raisons nous amènent à penser cela.Tout d’abord 5455.Soit Seibel 5455 dit « Plantet ».Un cépage hybride développé après les ravages du phylloxéra au début du 20ème siècle.Ensuite 42560 Boisset Saint Priest, soit quelque part dans les « Côtes du Forez » vers Saint Etienne.Puis « vendanges le 28 novembre ».Qu’en est il donc de ce vin qui semble rassembler autant d’interrogations ?
Ce flacon original, oblong de 50 cl s’ouvre de fortes notes animales,musquées.La robe est intense,sombre rappelant certains vins du languedoc,notamment Saint Chinian..A l’ouverture, les notes foxées dominaient largement l’ensemble qui avait besoin de respirer, malgré le fait que le vin était rond et plein.Peu à peu des notes de maury,de vin cuit maitrisèrent l’animal.Cependant,le plaisir pur n’était pas au rendez vous.Le lendemain,le vin s’était assagi se montrait fort agréable à déguster sur un poulet aux 4 épices et un dessert au chocolat,l’amertume sur la finale avait quasiment disparu,et la longueur était bien là.
Vous l’aurez compris cette vigne du meunier ne manque ni d’audace, ni d’originalité,certains passeront leur chemin,d’autres resteront en interrogation(s),et enfin ceux dont je fais partie,diront chapeau !
